Vu l’envolée du coût de l’énergie et des matières premières, les restaurateurs, pâtissiers et boulangers estiment que leurs activités sont en danger. Il est vrai que le gouvernement a proposé des aides financières assez intéressantes, mais ils pourraient tomber en faillite dans quelques mois s’ils ne prennent pas des mesures efficaces.

L’adoption de certaines gestes pour survivre en hiver

Le prix de l’énergie et des matières premières ne cesse effectivement pas d’augmenter, alors que les restaurateurs, pâtissiers et boulangers ne peuvent pas augmenter le prix de leurs produits. Tout ce qu’ils peuvent faire c’est d’adopter certaines stratégies pour diminuer leur consommation d’énergie, et par conséquent, leur facture.
En ce qui concerne, par exemple, le chauffage dans les salles, il faut se contenter d’une température qui avoisine les 19° au lieu de la mettre à 22 ou 23° en hiver. Il faut également réduire le nombre d’appareils en marche en cuisine pour éviter le gaspillage.
Dans certaines villes de France, l’augmentation des factures d’électricité peut atteindre les 40%, voire 50%. Ce qui motive les restaurateurs, pâtissiers et boulangers à multiplier les gestes qui permettent d’économiser de l’énergie.

Des aides gouvernementales destinées uniquement aux boulangeries

Malheureusement, les aides gouvernementales pour faire face à la hausse des prix de l’énergie ne concernent que les boulangers. Le bouclier tarifaire permet, par exemple, d’éviter une augmentation de 120% des factures d’énergie pour les boulangeries de moins de 10 salariés avec un chiffre d’affaires annuel inférieur à deux millions d’euros.
L’amortisseur électricité qui vient d’entrer en vigueur en début d’année permet, quant à lui, de protéger les boulangeries de moins de 250 salariés ayant signé les contrats les plus élevés avec un plafond d’aide unitaire renforcé.
Par ailleurs, il y a lieu d’énumérer également le guichet d’aide au paiement des factures d’électricité et de gaz, le TICFE et ARENH, le report du paiement des impôts et cotisations sociales et le renforcement de l’accompagnement personnalisé. Enfin, il ne faut pas oublier la résiliation sans frais des contrats d’énergie des boulangers et l’étalement des factures d’énergie.
Pour tirer la sonnette d’alarme, Jean-Paul Daul a rappelé lors de la traditionnelle galette des rois à l’Élysée que les secteurs de la restauration, boulangerie et pâtisserie doivent être regardés de près par l’Etat. Il a précisé que la baguette ne symbolise pas uniquement la tradition boulangère à la française. C’est également la source de revenu de nombreuses personnes, et donc le gagne-pain de tout un secteur économique.

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