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En raison de la flambée des prix de l’énergie, de nombreuses entreprises se trouvent obligées de fermer leurs portes. Cofigeo, par exemple, a décidé de mettre ses usines à l’arrêt à partir du 2 janvier 2023, notamment William Saurin, Garbit, Zapetti et Raynal et Roquelaure.
Il cesse la production de ses 4 principaux sites industriels tout en mettant en œuvre l’accord d’activité partielle de longue durée qui permet de protéger ses 1 200 emplois ainsi que la pérennité des activités du groupe.
Une facture énergétique annuelle multipliée par 10
Les effets de la crise énergétique commencent effectivement à se faire ressentir en France. De grandes entreprises comme Cofigeo se trouvent contraintes de prendre des mesures pour éviter les faillites.
Non seulement ce groupe agroalimentaire s’est résolu à fermer ses usines pendant un mois, mais il a dû mettre 800 salariés au chômage technique. Selon ses rapports, sa facture énergétique annuelle a été multipliée par 10, car celle-ci est passée de 4 à 40 millions d’euros.
Cofigeo compte minimiser ses dépenses en mettant à l’arrêt quatre de ses huit sites en France jusqu’à fin janvier dont : le site de Capdenac à Aveyron, le site de Pouilly-sur-Serre à Aisne, le site de Camaret-sur-Aigues à Vaucluse et le site de Lagny-sur-Marne dans la Seine-et-Marne.
Cette entreprise industrielle alimentaire permet toutefois aux deux tiers de ses employés de toucher une indemnité d’un peu plus de 70% de leur salaire, soit une perte d’à peu près 150 euros, ce mois-ci, pour les plus bas salaires.
D’autres facteurs amplificateurs
Il convient de noter que la hausse spectaculaire des coûts de l’énergie, notamment du gaz et de l’électricité nécessaires à la cuisson et à la stérilisation des plats cuisinés, n’est pas l’unique souci de l’entreprise alimentaire Cofigeo. Elle doit aussi faire face aux impacts de la guerre en Ukraine dont l’inflation ahurissante depuis deux ans des matières premières alimentaires et industrielles.
Enfin, il ne faut pas oublier la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 qui a touché entre autres le secteur de la restauration, ainsi que les périodes de canicules qui ont influé gravement sur les activités du groupe, notamment sur son approvisionnement en bœuf, en porc, en tomates et en emballages et sur le transport de ses produits.
Le témoignage de Mathieu Thomazeau
Pour résumer ce qui se passe chez Cofigeo, il y a lieu de soulever le témoignage du président du groupe, Mathieu Thomazeau. Celui-ci a justement expliqué que : « Face à ces inflations, nous avons déjà réalisé de gros efforts de productivité et de sobriété énergétiques. Mais avec une facture annuelle pour les énergies passant de 4 à 40 millions d’euros, cette décision est devenue inévitable pour protéger notre entreprise et ses salariés. Nous allons continuer de chercher des solutions en interne et avec nos clients pour restaurer nos équilibres économiques et permettre à tous de bien manger à partir de plats et recettes confectionnés en France dans nos territoires et offrant des prix parmi les plus abordables du marché ».