La crise sanitaire peut être considérée comme un véritable accélérateur de reconversion professionnelle. Presque la moitié des actifs ont effectivement déclaré que le confinement les a obligés à changer de métier.
Cela a constitué un déclic pour de nombreux travailleurs, notamment pour les professionnels de l’hôtellerie-restauration, puisque d’après l’Union des Métiers de l’Industrie Hôtelière, 140 000 salariés de ce secteur sont allés voir ailleurs depuis le début de la crise pandémique, soit 110 000 en 2020 et 30 000 en 2021.

Les salariés décident de changer de métier

Lors de la fermeture des restaurants, les employeurs étaient justement obligés de mettre ses serveurs, serveuses et cuisiniers en chômage partiel, car ils n’avaient plus les moyens de payer leur rémunération. Mais le confinement a duré trop longtemps et les salariés devaient trouver une solution pour nourrir leur famille et pour aller de l’avant. Ainsi, ils se sont intéressés de plus en plus à d’autres métiers et ils n’ont pas hésité à se reconvertir.
Comme le directeur d’un établissement de 200 couverts à Bordeaux l’a expliqué : « Dès le 15 mars 2020, on vidait les frigos du restaurant et je me suis dit qu’il fallait que je change de boulot. J’ai pensé que le présentiel était en danger pour longtemps, que la restauration allait connaître d’autres difficultés ou fermetures ».

Les salariés n’acceptent plus de revenir

Maintenant que le gouvernement a autorisé à nouveau la réouverture des restaurants, des bars et des terrasses, les salariés n’acceptent plus de revenir. Ils souhaitent continuer avec leur nouveau poste. Ce qui signifie qu’ils abandonnent totalement la restauration.
D’ailleurs, le confinement leur a fait redécouvrir les moments de partage avec leurs enfants, ainsi qu’un confort de vie et un temps pour soi. Donc, il est devenu beaucoup plus difficile de les convaincre à retourner dans leur ancien poste et à reprendre leurs horaires du soir.

Les salariés recherchent de meilleures conditions de travail

Ce qui incite également les professionnels de la restauration à opter pour une reconversion après le COVID, c’est le fait que ce secteur leur propose des horaires assez denses et une rémunération qui n’est pas toujours en adéquation avec la charge de travail.
Ils ont justement eu le temps de comparer et de réfléchir sur les conditions de travail proposées par différents corps de métiers et ils ont pu en déduire que rester dans le secteur de l’hôtellerie-restauration ne leur permette pas d’évoluer, ni d’allier vie privée et vie professionnelle.
En outre, la crise pandémique a été un sacré coup pour les professionnels de la restauration. Ces derniers désertent, car il n’y a plus rien à gagner, plus de perspectives.

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